Tendances de Geeks

Qui est geek, qui ne l'est pas ? Difficile de dresser un portrait tant nous sommes différents. Dans le documentaire "Suck my Geek", une des phrases d'intro est "il y a autant de définitions du geek qu'il y a de geeks sur terre", et plus récemment dans Geek Le Mag', on lit que geek se défini au fait d'être "passionné".
Quelques tendances se dégagent tout de même,
que nous avons malicieusement listées :



La Spécialeek : celle qu'avant même internet on nommait "Melle S, un avis sur tout et surtout un avis" se nourrit des informations partagées sur la toile. A la pointe du buzz mais aussi à la recherche de tout ce que les autres ne savent pas - encore - elle dégaine son blog à toutes les discussions et, soyez-en sûres, ne manquera pas de vous convaincre

La Peenk : décidée et rebelle, elle était bien sûr punk "avant" mais désormais, elle officie online uniquement. Voisine - mais pas copine - de la gok (voir Aby ici), sa passion c'est la provoc' : manifestes sur le web (signez la pétition, ou vous vous en mordrez le clavier!), adepte de la diffusion exhibitionniste (en pj une photo de moi en pleines formes au Festival du Tuning), leadership d'exception (tous en position, les magos, à fond sur les PNJ, Misha et son équipe, vous partez en fufu vers le donj' !), elle arrive tout de même à passer quasiment inaperçu IRL

Le Fleek : décliné exclusivement version masculine, il est un savant mélange de flemme et de dégonflade sur le thème récurrent du "désolé, mais c'est mon côté geek qui ressort", entenduez par là "j'ai enfin trouvé l'excuse de rêve pour que tu m'obliges pas à participer aux corvées quotidiennes".

3615 raconte ma Veek : là peut parler d'une tendance lourde, au sens propre comme au figuré. Référence à notre regrettable Minitel, l'expression désigne ce phénomène propulsé par internet : le social life-sharing (je n'ai pas vraiment trouvé d'équivalent en français, voir l'article Femmes et Cultures Digitales).

Les fans de museek : essentiellement métaleek et électroneek, notre passion pour l'art musical a atteint des confins inimaginables grâce aux réseaux multimédia. Entre ré-éditions et bonus DVD, exclusivités internet, possibilité d'acheter dans le monde entier grâces aux sites dédiés, et foulte blogs spécialisés, tout est propice à assouvir nos envies museekales.

La socialeek : serial neekeuse, meilleure ameek, anarkeek, j'm'en feekeuse, tout est prétexte à discuter, échanger, parler sur le web, au téléphone, et même par la fenêtre pour la socialeek qui n'a pas manqué de s'équiper en technologies pour s'épancher de par le monde.

ThanX My GeeK #10 - IG Magazine Gaming Féminin

ThanX Pia !
Un nouveau mag' dédié aux jeux vidéo, et qui laisse la part belle aux filles pour une fois ! IG Magazine est à trouver ici, avec des articles consultables en pdf et la possibilité de s'abonner.

Edit : voir l'article complet sur le magazine ici

There's no place like 127.0.0.1

"Notre réalité actuelle est moins intéressante que l'histoire qu'on en racontera. Alors que l'on perd le contexte de notre identité, il devient incroyablement important que ces partages forment un contexte commun où vivre ; et ces histoires racontées, envoyées, définissent notre identité. Nous créons les technologies qui font ces expériences partagées, (et elles mêmes) créeront un nouveau monde."
Cette citation est extraite du discours de Renny Gleeson présenté sur le site Ted Talk, une association américaine qui réuni les gens pour des conférences sur les thèmes de la technologie, du jeu et du design.
Avec une belle réthorique et images à l'appui, l'auteur nous décrit le monde 'projeté' que nous sommes en train de construire avec les technologies de l'information telles les téléphones portables et internet. D'un côté, ces outils nous dé-socialisent lorsqu'on les utilise en présence de tiers, et d'un autre, ils nous permettent avec l'envoi de textes et le partage de photos ou vidéos, de nous recréer dans un autre lieu, consulté par d'autres personnes. Ce qui effectivement, est un véritable changement dans nos modes de vies. L'aspect "héros numérique" (présenté dans la 3e nouvelle cybercultivée du site mouton-rebelle) est bien sûr présent, mais l'échappée du monde immédiat et tangible est une nouvelle donne. Jusque là réservé aux personnes déjà absentes de la scène sociale, il prend désormais le pas sans ménagement sur les protagonistes publics, envahi l'espace privé, pollue les instants dédiés (dans le genre de la scène dans Dikkenek, lorsque le téléphone portable sonne 2 fois de suite, voir ici à 2minutes).
Ce qui ne m'amène qu'à une conclusion valable : boycotter myspace, facebook et msn.

Androide Replee Q2

On parlait justement des icônes androides féminines dans notre dossier de ce mois-ci, et bien voici là où nous en sommes scientifiquement, avec le Replee Q2, robot humanoïde japonais capable de détecter votre présence et répondre aux questions qu'on lui pose: vidéo et infos sur robotique.tv

Le Web est-il en mutation ?

Pas de parano pour autant, mais des sites "mythiques", je veux dire qu'on croyait éternels, références intemporelles, ressources citées à toutes les occasions, sont actuellement down.
Tout a commencé par la disparition de la boutique d'Amalia, citée dans notre article sur la mode alternative. La créatrice m'a effectivement confirmé par mail qu'elle fermait son site.
Ensuite c'est eztv.it, LA ressource en matière de torrents de séries, qui est actuellement inaccessible, bien qu'ils promettent depuis bientôt 2 semaines de le remettre sur pied au plus vite.
Puis ça continue avec MorgueFile.com, que je voulais citer ici, et qui est une collection impressionnante de photos de qualité libres de droit, le webmaster rencontre apparement des problèmes de back up sur ses disques dur, certainement suite à un crash en série de son serveur.
Et pour couronner le tout, aujourd'hui, c'est Ada-online.org, LE site web qui traite des sujets des femmes et de l'informatique, qui est parfaitement impossible à loader - là le browser tourne carrément dans le vide.
Mais que se passe-t-il ? On avait bien connu la disparition de Caramail, sans grandes conséquences au vu du nombre d'autres messageries web qui ont proliféré par la suite. Mais il faut avouer que depuis 10 ans que le net rythme nos vies et alimente nos savoir, la notion de pérennité a perdu de son sens.
Et si le web s'éteignait aujourd'hui, comment le vivrions-nous ? Je suis pour ma part incapable de le concevoir. Ne plus le consulter par choix de vie, peut-être. Mais que tout cela reparte tel que c'est venu ... hérésie !

Fem'Bots

Pour continuer nos dossiers, après les stéréotypes féminins geek et les cyber-héroïnes, voici une revue des androides, humaines robotisées et cyborg(e?)s connues.

Tout d'abord, une explication sur les deux termes clés de cet article : quelle est la distinction entre un cyborg et un androïde? Il semblerait qu'à la différence de l'androïde, robot conçu de toutes pièces à qui l'on donne une apparence humaine, le cyborg est un humain "optimisé" physiquement ou intellectuellement par des apports cybernétiques. C'est d'ailleurs pour cette raison que certains cyborgs ont des traits moins humains (ex : Robocop) que les androïdes (ex : les Replicants de Blade runner).

Arcee (Transformers)
"Dans les comics Marvel, Arcee n'existait originellement pas, les Transformers étant une race asexuée dans cette version. Cependant, comme les Autobots se réfèraient entre eux par "il", des féministes les accusèrent de sexisme. Après avoir vainement tenté d'expliquer que le sexisme n'était même pas quelque chose de compréhensible pour une race dépourvue de genre comme eux, les Autobots eurent l'idée de créer une Autobot avec une apparence et une personnalité féminine pour prouver qu'ils n'étaient pas sexistes. A leur surprise, les féministes n'en furent que plus enragées, et Optimus en déduisit que cette idée avait été stupide, mais accepta Arcee comme un soldat efficace." source Wikipedia.


Major Kusanagi (Ghost In The Shell)
Personnage principal de cette épopée à la fois déclinée en film, manga, et longs métrages. Dans le premier opus vidéo, elle dirige son équipe contre un cyber terroriste, le puppet master. Cyborg presqu'entièrement modifiée, ses aventures l'amènent à se poser des questions existentielles : où s'arrête la maîtrise de l'âme sur un cerveau amélioré, suis-je vraiment humaine? Une belle réflexion philosophique sur la relation humain/machine, thème que l'on retrouve dans l'oeuvre de Masamune Shirow, entrainée par ses super et cyber héroïnes.


Gally de Gunnm
Manga et Fem'bots font décidément bon ménage et l'on ne s'étonnera pas que les filles soient aussi nombreuses à la Japan Expo !
Tout commence bien dans cette histoire : Gally est une tête, enfin, un reste d'androïde, que le docteur Ido découvre dans une décharge. Il lui redonne corps et l'adopte comme son enfant.
Mais très vite, tout bascule et elle se transforme en véritable arme de guerre, révélant des capacités de combat inégalées.
Et la saga prend son ampleur lorsque l'on voit la beauté des mouvements que l'auteur, Yukito Kishiro, pose en opposition avec la violence des scènes.
On y découvre aussi le motor-ball, sport agressif se pratiquant sur une piste fermée, référence au film d'anticipation éponyme de 1975.



Arale de Dctr Slump
Avec sa bouille adorable et ses facéties démesurées, on oublie parfois qu'Arale n'est pas une super-humaine mais un robot créé par son 'père' le Docteur Sembeï Norimaki.
Elle reste pourtant une enfant au caractère ludique et étourdi, ce qui en fait un personnage attrendrissant.
Elle fera quelques apparitions dans le manga du même auteur Akira Toriyama, Dragon Ball.


Chii de Chobits
Bien qu'elle apparaisse dans un shojo sentimental, Chii (nommée ainsi par son "propriétaire" car c'est le seul bruit qu'elle émet) est un personnage assez original dans l'histoire des robots, car elle est présentée comme un ordinateur personnel humanoïde.
Le concept est intéressant car il suggère l'appartenance et la personnalisation du robot en tant qu'outil quotidien. En effet, traditionnellement, soit le cyborg a sa personnalité propre et donc indépendante, soit à l'opposé il a un rôle à accomplir sans distinction de la personne avec laquelle il interagit.


Armitage
Androïde inspecteur de police, Armitage se décline sous différentes facettes : enfantine, fatale, déterminée, sexy, amoureuse ... Considérée comme icône cyber-punk, rebelle et efficace, elle cultive la provoc' et le charme, avec un charisme étonnant pour une "machine".



Robots (All is full of love, clip de Björk)
Je n'ai pas trouvé si ces fem'bots ont un nom ... Clones de Björk dans le clip All Is Full Of Love de Chris Cunningham (très connu pour ses clips d'Aphex Twin), elles prennent vie dans une scène saphique complètement métaphorique. Impertinent à la fois car ce sont des robots (y'a-t-il d'autres scènes de sexe entre machines connues?), mais aussi car toutes deux l'image d'une même personne, l'auteur pousse la réflexion "tout est amour" à son paroxysme.

Pour la publicité d'un rasoir Philips est récemment apparue une androïde plutôt bien réalisée. Peu d'infos sur cette mini-apparition, si ce n'est ce demo reel d'Olivier Martiny qui montre une partie du making-of du spot TV.



Call d'Alien : la résurrection
Une troupe de mercenaires arrive sur la station orbitale Auriga et retrouve Ripley l'héroïne bien connue de la saga. Parmi eux, Call, interprétée par Winona Ryder, qui cache son identité de robot derrière une attitude et des traits humains. Ripley ayant été trahie par le robot Bishop dans le 1er opus (de la quadrilogie), elle n'accepte pas la présence de Call. C'est pourtant par son dévouement pour l'humain en général et son implication dans sa mission que celle ci réussira à s'accorder la confiance de Ripley.


T X de Terminator 3, le soulèvement des machines
John Connor se retrouve (encore) poursuivi par des androïdes, mais cette fois ci, pas des moindres. Le T X est d'une nouvelle génération, quasi invulnérable, et très méchant. Ou plutôt méchante, car il apparaît dans le film sous les traits Kristanna Loken, ex-mannequin. Oui, ça fait plaisir de voir un robot 'femelle' (qui prend la forme humaine qu'il souhaite du moment qu'elle reste adaptée à sa carrure) aussi puissante dans un film; un bémol toutefois, ce robot représenté par une femme semble surtout un choix commercial afin d'apporter, dans ce 3ème volet, un changement à l'éternel combat de machines type "gros bonhomme rempli de testostérone" entre elles. Elle laissera de toute façon la part belle au héros interprété encore et toujours par les muscles d'Arnold Schwarzenneger.

Super Jaimie
A
ncienne championne de tennis et sportive de haut niveau, ses liens étroits avec Steve Austin (l'homme qui valait trois milliards) lui sauvent la mise après une mauvaise chute en parachute. Il fait greffer à Jaimie un bras, deux jambes et une oreille bioniques. Ses capacités physiques ainsi optimisées, Jaimie devient une super agent pour le compte de l'OSI.




Les Replicantes de Blade Runner
Les réplicants sont des androïdes créés à des fins de remplacement de l'Homme dans les tâches ingrates et dangereuses ou en tant qu'objets de plaisir. Conscients du risque de rébellion, leurs créateurs (la Tyrell Corp.) ont limité leur durée de vie à 4 ou 5 ans. Les Blade Runner sont chargés d'enquêter, trouver et "retirer" (=détruire) les réplicants qui se seraient échappés de leur condition d'esclaves modernes.
Dans cet excellent film, nous rencontrons les réplicantes Zhora et Pris, l'une est une danseuse érotique aussi sensuelle que dangereuse et la deuxième une poupée gonflable "vivante" à "l'âme" d'enfant. La troisième est Rachel, une réplicante qui entraine le Blade Runner de héros, Rick Deckard (Harrison Ford) à se demander si ces androïdes peuvent avoir des sentiments, ce qui l'amènera par la suite à douter de sa propre condition.



Maria et Tima de Metropolis (respectivement le film de Fritz Lang 1927, et l'anime de Rintaro 2001)


Le parallèle entre ces deux cybers héroïnes est indéniable. Bien que de caractère sensiblement différents, l'une comme l'autre ont été créées par l'humain pour régner sur les robots comme sur les Hommes.


Noa de Sky Doll
Cette BD de Barbucci et Canepa conte les aventures de Noa, une poupée dont le possesseur détient la clé qui permet de la remonter (toutes les 33 heures) afin qu'elle puisse continuer à "vivre". Mais Noa est différente de ses comparses, elle rêve et se souvient de choses qu'elle n'est pas censée avoir vécue.






Galaxina du film éponyme
Incarnée par une actrice playmate, Galaxina est une androïde guerrière qui développe des sentiments et tombe amoureuse du pilote de son vaisseau spatial. Un film parodique des années 80, à découvrir dans notre filmographie geek.

Et toi? Quel nom as-tu donné à ta Machine?


Alors que les Geeks surgissent de toute part, plus nombreux chaque jour, la réelle définition du terme et les caractéristiques clés qui font qu'un Geek est Geek s'en retrouvent tout autant erronées. Comme précédemment évoqué, en ce moment tout et tous sont Geek. Mais pourtant les irréductibles demeurent.
C'est à mon travail que je me suis rendue compte d'un élément clé de la culture Geek. Assise devant mon PC à réaliser un document sur tableur, je vois que ma bécane commence à ramer. Trop chaud, un débit trop lent, du lag au niveau du serveur, à mon niveau je ne pouvais trouver la solution. Alors instinctivement, je me suis mise à lui parler, comme pour le calmer et l'encourager. Mes collègues ont commencé à me fixer avec un regard interloqué, pensant que la prochaine étape pour ma part serait celle de la chemise blanche avec les mains qui s'attachent dans le dos et la cellule capitonnée.
Nous sommes bercés depuis notre plus jeune âge par des histoires de robots aux traits humains et de machines qui prennent vie. Ce sont les compagnons de l'Homme au même titre que les animaux, ils nous accompagnent et nous aident dans la vie quotidienne.
Pourquoi, alors qu'il parait logique de donner un nom, d'habiller et de parler à son chien, cela ne doit pas être le cas pour un ordinateur?
Cela est devenu tellement naturel pour moi que je ne me pose plus la question. Pour une partie de mon entourage il en va de même, session échange de données ou LAN, c'est toujours le même refrain : sur quel support transférer le fichier? C'est tellement plus simple de citer les noms de vos disks externes plutôt que de donner des explications sur celui des séries, celui du son, et le disk virtuel pour les ISO... Donc oui, les Geeks parlent aux machines, les nomment, les bichonnent, les boostent, les personnalisent afin de les faire leur ressembler et de les rendre uniques. Et même que dans certains cas elles le leur rendent bien.
Attention, ce n'est pas pour autant une altération de la réalité, les notions de vie et de sentiments sont présentes et bien entendu comprises, mais à l'heure actuelle, le monde des machines est en marche, tout ça pour faciliter nos vies, et le confort étant primordial chez l'Homme, cette avancée est loin d'en être à son terme.
Délire paranoïaque en prévision de la révolte des machines? Peut-être... Mais quand il sera temps de suivre le lapin blanc, je pense que, comme bon nombre de Geek, c'est avec confiance et les trois lois de la robotique en tête que je prendrais la pilule rouge...

Femmes et Cultures Digitales : U.S. report

Solutions Research Group est une entreprise US/Canada de recherche et de consulting qui étudie la consommation dans le domaine des technologies digitales, en particulier le secteur féminin.

Leur rapport Women and Digital Lifestyles (03/2008, DL ici en .pdf) place la femme américaine en tête du marché numérique sur quelques aspects intéressants : streaming de séries télé, usage de lecteurs DVD, réseaux sociaux en ligne, et même jeux PC.
Analyse pertinente, ils notent que les hommes transfèrent plutôt des MP3 de leur ordinateur à une unité portable (mini-lecteur, laptop, téléphone), alors que les femmes transfèrent plutôt leurs photos depuis un appareil numérique vers leur PC, ceci soulignant l'importance du partage social (lifesharing media) pour elles.
De là à ce que nous aimions le foot comme le suggère l'auteur du post Girl Geeks On The Rise, il y a quand même quelques longueurs de câble
... Et tout comme ça a été le cas pour Geekette et Greluche, le débat qui suit dans les commentaires est aussi passionnant. Tout commence par la traditionnelle rixe entre Male Geeks et Fem Geekettes, les premiers criant à l'imposture car aucune fille ne saurait rivaliser avec un homme dans les domaines du jeu et de la technique informatique, les autres répondant narquoises sur la façon de monter un ordinateur ou d'écrire en leet speak. J'aime beaucoup la seule intervention française, de Thomas, qui dit tout simplement "je suis amoureux", pour celles qui suivent cf le film-référence geek Thomas est Amoureux.
Après maintes tergiversations, le tout prend fin lors du reply de WhiteKnight77 (avec un nom pareil me direz-vous... enfin bref) qui invite tous ces small-minded mens à connaître les faits avant de parler en consultant les chiffres de l'industrie du jeu du site Theesa.com, confirmant que 40% des joueurs sont des femmes.
Force est de reconnaitre que le sujet est mal(e)-connu, ce qui m'amène encore plus loin ... Deux facteurs marquent profondément notre façon actuelle de penser : le consummérisme, et l'usage d'internet. Dans les deux cas, les notions sont quantitatives. Ainsi la société de consommation nous invite à acheter beaucoup, quitte à négliger la qualité. Internet est ainsi fait que la notoriété est toujours basée sur le facteur chiffre : le plus consulté, le plus grand nombre de points, le plus haut niveau, etc ...
On en revient à ce côté masculin "plus c'est gros, plus c'est beau, une femme peut pas comprendre", l'éternelle (con)quête. La femme cherche l'originalité - le fait de ne pas être si nombreuses dans le gaming en fait partie-, l'épanouissement personnel - j'aime les machines, et alors? toi si tu aimais la danse classique, oserais-tu en faire ton métier?-, et le qualitatif - quand bien même je ne suis pas la mieux classée en moyenne, je reste la meilleure dans un domaine précis.

The Scene : Ajouté dans les Séries par et pour les Geeks

Un terrible oubli dans notre liste des séries par et pour les geeks : The Scene ! Merci à Amoweb de nous l'avoir signalé !
Cette excellente série qui se distingue vraiment de par son sujet - le quotidien d'un groupe de release, entendez par là ceux qui aggrémentent les contenus peer-to-peer dans une guerre à 'qui sera le premier à l'avoir mis en ligne' - mais aussi sa forme - caméra fixe sur un internaute devant son écran, images de chat irc, msn, icq, webcams en insert, logiciels...
Un bijou du genre que j'ai découvert il y a en fait bien longtemps... Sortit en 2004 uniquement sur le net, le concept était tellement novateur et spécialisé (qui est capable de suivre un épisode entre lecture de textes écrits au clavier et de scènes en webcams ou au téléphone?), qu'il avait toutes les chances de passer aux oubliettes assez vite.
L'intrigue, car il y en a une pour lancer la série, tourne autour de Brian Sandron un releaser qui se voit approché par des activistes du marché pirate de DVD coréens. Alors que sa situation financière est au plus bas, ils lui proposent 2000$ pour acheter le prochain film avant qu'il ne soit mis sur la scene, c'est à dire le réseau peer-to-peer. Brian prendra-t-il le risque de se mettre à dos ses collègues de ripping (ceux qui transforment les DVDs en fichiers échangeables sur le net) et de compromettre sa source ?
Ecrans.fr a aussi publié un article très intéressant qui traite des auteurs de la série, point important qui explique cette œuvre atypique.
Tous les épisodes sont en libre download sur le site officiel Welcome To The Scene.com

Robot's Life

Des news de nos amis en métal ...
Les Robots.org : le site de Chantal Leguay, auteur du livre Les Robots, une histoire de la robotique.
Le droïde enchaîné : Le Site d'actualité sur la robotique et les intelligences artificielles

A lire aussi sur le blog :
Anibots, le meilleur ami de l'Homme version 2.0
Thanx my Geek #7 - Araignée géante à Yokohama

Shame on Geek !

On avait parlé du premier numéro de Geek Magazine, alors, forcément, on s'est jetées sur le numéro 2 !
A lire : Geek le MAg, troisième

Et là ... c'est le drame ! Geek s'affiche clairement comme un magazine sur les séries TV et surtout, les films, le tout saupoudré d'interviews et de sujets qui participent à la culture geek (mais n'en sont pas forcément vraiment).

Quand à notre sujet principal, c'est catastrophique. Une fois de plus, le sujet annoncé en page de couverture sur les filles geek est relégué à la dernière page du mag', s'intitule Code Lisa - wooo quelle référence, dans cette série des hommes créent de toutes pièces une femme "parfaite" façon bimbo américaine grâce à leurs ordinateurs - et est illustré par une image de ... Lisa Simpson ! Alors ce n'est pas qu'on ne l'aime pas, d'ailleurs ce numéro fête l'anniversaire des Simpson et c'est peut-être pour cela qu'il l'ont choisie, mais franchement, y'en a quand même bien d'autres des icônes féminines geek, cherchez un peu ! L'article reste cependant flatteur pour la gente féminine, avec pour citation cette phrase "La geekette est une femme de son temps qui balaye sans tabou la boniche du siècle dernier" (bon allez, c'est un peu tout fait mais c'est gentil) et nous propose, évidemment, comme une cible commerciale de choix.

Nous ne sommes pas les seules à avoir remarqué que le mag' est clairement masculin et une fille s'en insurge dans le courrier des lecteurs, ce à quoi ils n'ont à répondre que "ni mâle ni femelle, (ils) sont tous des robots à la rédaction". Des robots-rédacteurs dont l'état civil est masculin à 94% quand même.
Un magazine culturel masculin génération Y : voilà ce qu'est Geek le mag', et y'a pas de honte à ça. Mais le cibler GEEK, c'est un peu ouvrir un stand bio pour vendre des sacs en papier : ça y ressemble, on en parle, on soutient, mais au final ce n'est pas ce qu'on nous vend.
Dommage ! Bien sûr cibler le mag' complètement geek aurait certainement été un pari un peu trop risqué pour la presse nationale, et puis ce titre est une traduction du magazine américain du même nom (voir sur le blog de Shunrize ici), dont je n'ai pas trouvé la date de première publication mais qui ne doit pas être très récent. Du coup, effectivement, il y a 1 ou 2 ans, donner comme nom geek était une originalité intéressante pour défricher le sujet. Maintenant que le terme est galvaudé et désigne clairement un mode de vie généralisé, une audace rédactionnelle façon NoLife TV aurait été beaucoup mieux reçue par la communauté.


Un magazine de spécialistes, voilà ce qu'on attendait tous. Un mag' rien que pour nous, qui donne des astuces pour nettoyer son clavier d'ordi sans démonter les touches ou fait le palmarès des hits sur google, nous raconte les coulisses de Kaamelott, et dissèque les secrets de la série Chuck - je suis vraiment déçue de lire que pour eux "Chuck" ne désigne que Chuck Norris, ce dont ils se targuent en réponse à un autre mail de lecteur, faisant clairement comprendre qu'ils n'apprécient pas cette série et donc n'en parleront pas : grave erreur, on leur demande pas leur avis, on veut des informations, des détails, savoir ce qui fait vibrer les geeks en ce moment !

Pour toutes ces raisons, je crains que passé l'engouement de ces deux premiers numéros, Geek-le-french-mag' ne vienne jamais prendre place aux côtés de ma collec' Vidéo Girl Aï et mon livre Chaos et Cybercultures. Surtout que le gros homer aux airs de vainqueurs sur la couverture me rappelle un peu trop ce geek aux fesses rivées sur son canapé toute la journée, persuadé de maîtriser le monde via son clavier, qui fait son mossieur S avec sa devise "un avis sur tout et surtout un avis", se donne de fausses identités sur le web tout en effaçant son historique de navigation à chaque fois que je lui propose de consulter un site ...
Anata wa BAKA !

Monstres-Chaussettes

Déjà lasses des papercrafts ? C'est le moment de vous mettre aux "Socket Monsters", l'arme absolue anti-relâchement des tendons de la main - car à rester sur nos claviers ou taper d'un pouce les sms, l'atrophie musculaire guette !

Alors non, quand on parle de Monstres-Chaussettes, il n'est pas là question de ces bestioles qui volent nos jolies socquettes pour les dépareiller, cachées sous le lit ou dans la machine à laver, prêtes à tout pour s'approprier notre bien et nous faire passer pour des têtes en l'air au bureau (tiens, tu as encore mis deux chaussettes différentes ? T'étais pas bien réveillée ce matin!).
C'est au contraire une méthode visant à recycler les survivantes, pour les transformer en poupées de tissus plutôt sympathiques - si vous avez encore les tendons fonctionnels.

Ci contre, les créations de Nicky, l'auteur de Monster-Munch, un blog où justement elle a mis en ligne un document .pdf (ici click droit enregistrer sous) où elle explique les étapes de la transformations en dessin.
Pour celles qui sont plutôt textuelles, mais anglophiles, il y a aussi E-How.com qui propose un article sur le sujet.

ThanX My GeeK #09 - Gainen Atelier

Thanx La Noiraude !
Un blog où l'on trouve un post spécial "coffret perceuse-visseuse pour femme", forcément c'est un site à linker pour les Geeky Girls ! Gainen Atelier est partagée par une amie, et elle a bien fait :)

La trilogie des Tripodes

Nous les geeks, forcément on aime la science fiction. En marge des grandes références - essentiellement américaines - listées dans le magazine Geek, je me souviens d'un livre, ou plutôt de trois livres, lus dans mon enfance : La Trilogie des Tripodes de John Christopher.

De son vrai nom Samuel Youd, il publie à la fin des années 60 cette série de trois livres à l'intrigue passionnante : alors que des machines tripodes sont arrivées sur Terre et tentent d'asservir la race humaine sous prétexte de la pacifier, un jeune homme de 14 ans, Will, décide de les fuir et découvrir leurs desseins.

Tout m'avait alors fasciné, le gigantisme de ces machines extraterrestres pour une fois personnifiées (d'habitude suggérée, la menace avait alors rarement une forme connue par le lecteur), mélange à la fois d'aliens et de robots (les deux grands fantasmes fondateurs de la sci-fi), la jeunesse du héros et le long parcours qu'il entame (et oui ce n'était pas encore Harry Potter, les héros étaient trop souvent adultes, entrainés, superdoués), et un scénario que Matrix ne réinventa que 30 ans plus tard.

A l'occasion de l'annonce d'une sortie en trois opus filmés de la saga par Alex Proyas (The Crow, Dark City, I Robot), j'ai découvert qu'une série était déjà sortie dans les années 80. Un tour chez mon dealer de séries favori, et j'ai pu en découvrir les épisodes.

Sombre, dérangeante, oppressante, la série reste dans le ton visuel de l'époque à laquelle le livre a été écrit (The Prisoner ou Star Trek, années 68), mélange de traditionnalisme (décors et costumes années 30, classe moyenne, campagne) et de technologie (robots démesurés, machines, effets spéciaux) qui donne un effet un peu steam punk. A découvrir !

Picoprojecteur

C'est utile et multi-usage, ça tient dans un petit sac, c'est LE gadget girly par excellence : un picoprojecteur (vidéoprojecteur miniature) intégré dans un téléphone portable. De quoi faire des envieux dans le service IT de votre entreprise ! Pour tout savoir sur le seul modèle - le Samsung i7410- actuellement vendu en France, une seule adresse, la boutique de picoprojecteurs.com.

Mise à jour goodies Dawanda

Mise à jour des sélections Geeky Girl dans le widget Dawanda (colonne de droite dans cette page).

Des boucles d'oreille "Asymetrical Nery Internet Earings" par Tizzalicious, et un sac rétro-junk "Nostalgie Handtashe" par Stern24. La mini casette noire avec des coeurs de Schwalben-Liebe est enlevée, et remplacée par la nouvelle version dorée : so chic !

Cyber Goggles

Deux définitions bien différentes pour les cyber goggles :

Des accessoires goth-cyber-Y2K à mettre sur le front seulement parce qu'on voit pas au travers mais c'est so trendy fashion geek !
A trouver ici pour 22,90 €.


Ou la version high tech serious pas très pratique mais *presque* utile. Voir sur le blog de 'Mathieu Seekeur'.

Et toi? A quoi tu joues?

Les signes ne trompent pas, la pâleur lunaire fait place à un teint rosé écrevisse, l'éternel jean/basket du vendredi se transforme en tee-shirt/tong, ça sent les vacances et tout le monde semble en être ravi.
Du moins presque tout le monde, cette année encore, vous vous êtes gentiment fait évincer de la grande bataille qui opposait juilletistes à aoutiens. Résultat, pour vous les vacances ça sera en septembre, alors oubliez la session road trip des festos cet été, encore une fois c'est raté et tous vos potes vont encore y aller sans vous.
Mais cette fois, pas question de se laisser aller à la déprime, cette fois, vous prenez les choses en main, cette fois, vous allez vous lancer dans une aventure aussi palpitante que virtuelle faite de combats, de monstres, de créatures féériques, le MMO !
Rassurons de suite les inconditionnels du genre, cet article n'a pas pour but de vous vanter les mérites d'un jeu plus que d'un autre, mais plutôt faire un tour d'horizon des différents jeux afin que vous puissiez, avant même de vous lancer dans son téléchargement, cibler le type de plateforme qui vous plaira le mieux.
Mais au préalable, une petite mise en garde. Et oui, tous les jeux ne sont pas gratuits. Certains sont téléchargeables, pécule moyennant droit d'accès, d'autres sont tous simplement en vente plus abonnement mensuel. A vous de voir si effectivement la motivation et l'attrait en vaut les moyens (financiers) mis en œuvre.
En tant que première utilisatrice, je vous conseille vivement d'opter pour un jeu gratuit, afin de faire vos armes dans le monde magique de l'MMO et vous investir par la suite pleinement dans un jeu précis. Et oui d'ailleurs, pourquoi je parle d'MMO depuis le début et non pas d'MMORPG comme tout le monde?
Le MMO est un jeu en ligne massivement multi joueurs (Massively Multiplayer Online), qui se décline en moult variantes, en voici donc quelques unes :
MMORPG ou jeu de rôle en ligne massivement multi joueurs (Massively Multiplayer Online Role Playing Game), le plus connu et plus joué. Si je vous dis WoW, DAoC, Dofus ou Warhammer, ça vous parle? Retrouvez vous plongé dans un univers médiéval fantastique et partez à l'aventure pour détruire Orcs, Gobelins et autres créatures aussi étranges que repoussantes. Choisissez le personnage que vous incarnerez, Elfe de la Nuit punk ou Paladin, Troll ou Mage frêle mais aux magies surpuissantes. A vous de vous impliquer dans le jeu et de rencontrer d'autres joueurs pour former votre guilde. A vous de choisir entre missions suicides en attaquant la forteresse du chaos ou une semaine complète dans la forêt à tenter de ramasser des points d'expé en tuant des mages flamboyants ou autres monstres fébriles.
MMORTS ou jeu de stratégie en temps réel on line et massivement multi joueurs (massively multiplayer online real-time strategy), imaginez vos parties de Risk mais version MMO. Autrement dit des jeux stratégiques voire wargames, mais sans pause dodo ni sauvegarde possible, l'attrait du online étant aussi la perpétuelle évolution du jeu, donc quand toi, tu dors, c'est pas forcément le cas de ton voisin, et il n'hésitera peut-être pas une fraction de seconde à envahir ta contrée. Ainsi par exemple l'excellent OGame, un e-univers géré avec un explorer classique type Firefox.
MMOFPS ou MMO version jeu de tir subjectif (massively multiplayer online first-person shooter), rapide et efficace : tu vois, tu shoot, tu te planques, à décliner dans l'ordre que l'on préfère, Doom, Quake et compagnie.
Un bref paragraphe pour les simulateurs de mondes, certes ils sont massivement multijoueurs, oui ils sont on line, mais ce ne sont pas des jeux, le meilleur exemple que l'on puisse trouver étant Second Life.

La récap étant faite, à vous donc de choisir votre MMO de l'été... Et vous, à quoi vous jouez?

Best Webdesigns

Bien que la page de garde date d'il y a un an, je pense que ce site est régulièrement mis à jour : Webbunker. Ressource précieuse en ces temps de course aux meilleurs ergonomies et projets, la page linke de bons webdesigns, mises en page et en valeur de l'information online.
Trouvé à l'occasion de recherches personnelles aussi, ce "Show Case of Popular Web Design", bien utile pour voir les tendances actuelles, spécialement en matière d'infographie pour blogs. Et enfin, Jolies Pages, qui recense de beaux sites webs par couleurs.

ThanX My GeeK #08

Thanx Mr Ki !
S'il y a bien un truc qu'on avait pas avant internet, ce sont les perles du bac ! Evidemment, qui aurait eu l'idée de publier des lettres ou un encart dans un magazine écrit sur le sujet ? Et surtout comment collecter une telle base de donnée sans l'aide d'Internet et de l'anonymat qu'il permet (car je suppose que peu de correcteurs auraient eu l'audace de se dévoiler pour un document aussi anecdotique). Voici donc les résultats, si affligeants que je soupçonne le hoax :

« Avorter le lendemain d’un accouchement n’est pas recommandé »
« La queue du poisson n’a rien à voir avec la reproduction. Exemple: les sirènes »
« Le cerveau à des capacités tellement étonnantes qu’aujourd’hui pratiquement tout le monde en à un »
« Toute sa vie, Montaigne a voulu écrire mais il n’a fait que des essais »
Les femmes font moins d’enfants parce que c’est chiant »
« L’indice de fécondité doit être égal à deux pour assurer le renouvellement des générations parce qu’il faut être deux pour faire un enfant. On peut s’y mettre à trois ou quatre mais deux suffisent. »

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